Plusieurs entreprises n'ont pas encore remboursé le prêt d'urgence
Dans les derniers mois, de nombreuses entreprises de la province de l'Ontario fermeront probablement leurs portes dans les prochains mois faute de pouvoir rembourser le Compte d'urgence pour les entreprises du Canada (CUEC).
Plusieurs entrepreneurs sont dans le même bateau et pensent à la faillite, même si c'est l'option qui leur brise le plus le coeur.
La propriétaire de l'entreprise de Mississauga, Endless Tails Pet Nutrition Centre, Cathy Reid, dévoile qu'elle ne pense pas être en mesure de rembourser le prêt et envisage de plus en plus de fermer ses portes, même si la population autour d'elle ne veut pas la perdre.
« Tout le monde veut que je reste. Mais, malheureusement, entre ce prêt, le loyer qui est si élevé et l'achat de la nourriture, c'est un peu difficile. »
Elle ne veut vraiment pas perdre son entreprise, mais les années post-pandémie semblent lui avoir fait beaucoup de mal, et le prêt est presque impossible à rembourser.
Après le début de la pandémie de COVID-19, le gouvernement canadien a mis en place un prêt d'urgence sans intérêt pour les entreprises qui avaient de la misère financièrement avec la pandémie.
Ils ont offert à plus de 900 000 entreprises 60 000 $, ce qui totalisait un montant de plus de 49 milliards de dollars aux entreprises.
Ensuite, chaque entreprise devait rembourser le montant, mais encore 161 000 petites entreprises n'ont pas payé le prêt puisqu'elles sont dans l'incapacité de le faire.
Le montant dû est de 7,8 milliards de dollars que le gouvernement canadien n'a pas encore reçu.
De son côté, Mme Reid tente tant bien que mal de rembourser les 40 000 $ restants.
Dans son entreprise, elle blâme majoritairement l'achat en ligne, qui a fait un énorme bond lors de la pandémie. C'est pourquoi les gens ne pensent plus à aller acheter dans les petites entreprises de leur localité.
« Je pense que les achats en ligne ont détruit non seulement mon entreprise, mais aussi beaucoup d'autres»
Ryan Mallough, vice-président de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, dévoile que les petites entreprises ont de la misère à joindre les deux bouts depuis quelques années.
Il déclare :
« Les taux d'intérêt ont augmenté tout comme le coût de la vie en plus de défis liés à l'abordabilité. Et les gens ne dépensent pas comme auparavant.»
Il faudrait donc se serrer les coudes et recommencer à acheter dans les petites entreprises locales plutôt que de faire des achats en ligne auprès de grandes surfaces ou de multinationales.
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