Les résultats du congé de TPS sont très décevants
Dans les derniers mois, l'annonce de l'arrêt de la TPS a grandement divisé les entreprises et les Canadiens, mais le premier ministre Justin Trudeau tenait mordicus à aider les familles à l'aube des fêtes et à implanter cette loi, que plusieurs qualifiaient de pire, dans le but de donner un répit à tous les Canadiens.
Rappelons qu'en décembre dernier, plusieurs produits ont été détaxés, et ce, jusqu'à aujourd'hui.
Les repas au restaurant, les produits pour enfants, vêtements et jouets, des boissons et quelques produits d'épicerie avaient été exempts de taxes fédérales pendant deux mois.
Par contre, selon plusieurs spécialistes, le résultat n'est pas celui escompté.
Les libéraux voulaient, en plus de cette mesure, envoyer un chèque de 250 $ à tous les travailleurs canadiens en même temps que le congé de TPS, mais seul le congé a été retenu puisque Mme Chrystia Freeland trouvait que cette mesure coûtait déjà très cher au gouvernement.
Pour la plupart des commerçants, cette annonce donnait aussi aux entreprises beaucoup plus de travail. Ceux-ci devaient programmer dans tous les ordinateurs le congé de TPS sur les produits exemptés seulement et non sur l'ensemble de leurs produits.
C'est le 15 décembre dernier que la mise en place de cette mesure a pris forme, et la majorité des entrepreneurs confirment que les consommateurs n'ont pas augmenté leurs achats par rapport à cette mesure.
De son côté, Amélie Cloutier-Bastien, copropriétaire de Mini Humains, qui se spécialise dans les produits pour enfants et bébés, n'a vu aucun changement dans ses ventes cette année par rapport à l'autre.
Elle déplore avoir eu à faire du travail supplémentaire pour mettre son commerce correct aux yeux du gouvernement et de n'avoir eu aucun bénéfice de cette mesure.
De plus, le président pour le Québec du Conseil canadien du commerce de détail, Michel Rochette, ajoute que, pour la plupart des entreprises, cette mesure a coûté plus cher avec l'embauche de personnes pour mettre les sites internet et les caisses dans les magasins à jour.
Il ajoute :
« Une épicerie tient généralement jusqu'à 30 000 produits uniques, donc ça demande une reprogrammation, produit par produit, un par un. »
De son côté, le fiscaliste Luc Godbout n'est vraiment pas un fan de ces nouvelles mesures.
« Il s'agit d'une mesure à garder dans les livres de politiques fiscales comme une mauvaise expérience.»
À la fin de cette loi, elle aura coûté 1,5 milliard de dollars au Canada. OUCH !
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